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THÉRAPIES INDIVIDUELLES ENFANTS ET ADOLESCENTS

GUIDANCE PARENTALE

La première consultation est "une rencontre" au cours de laquelle nous évaluons ensemble vos attentes et vos besoins. A l'écoute de vos ressentis et de ce qui vous touche, nous tâcherons de déterminer ensemble, la modalité d'accompagnement qui vous correspond le mieux, pour votre enfant et pour vous, en tant que parent(s).

Thérapies individuelles enfants et adolescents, guidance parentale: Services

TYPES DE CONSULTATIONS

À vos côtés à chaque étape

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THÉRAPIE DE L'ENFANT 

L’enfant bouge, s’immobilise, joue. Il se manifeste avant tout à travers ces différents modes expressifs. En consultation, le clinicien va inciter l’enfant à s’exprimer dans le respect de ses modes expressifs, en mettant à sa disposition : des jouets (généralement des petits personnages, animaux etc.), de la pâte à modeler, des feutres et du papier.

Les manifestations et les productions de l’enfant sont « parlantes », signifiantes. Elles mettent en scène ce qui préoccupe l’enfant psychiquement. Elles doivent en conséquence être considérées comme un «discours», discours que l’enfant adresse à l'autre.

Le clinicien interprète au fil des séances les "productions" de l’enfant. Ses interprétations, formulées dans le respect de modalités accessibles à la compréhension de l’enfant, visent à libérer le jeune patient de ce qui le préoccupe.

Lors de la première consultation, la plupart du temps, je reçois l’enfant et le ou les parent(s) accompagnateur(s), et, si nécessaire, le ou les parent(s) de l’enfant seul(s). Il s'agit pour moi d'un temps où j'accueille la demande, je prends le temps de comprendre la/les difficulté(s) actuelle(s) et d'en retracer l'histoire. L'histoire de vie de l'enfant, son développement, son environnement, sont autant d'éléments que je recueille, sans jugement, pour tenter de répondre au mieux à vos attentes et de comprendre les manifestations psychologiques que présente votre enfant, à un moment de son développement.

Les principaux signes d'alertes (lorsqu’ils sont persistants et répétitifs) qui indiquent une grande souffrance pour l’enfant et qui sont autant de raisons de consulter:

-Chez le jeune enfant: Votre enfant dort mal, échange peu de regards et/ou de mots avec vous, ne répond pas à son prénom, présente des bizarreries comportementales, se replie, ne joue pas/peu, est sélectif sur le plan alimentaire, perd du poids, n'écoute pas, s'agite...

-Chez l'enfant: Votre enfant présente des difficultés à s'endormir, se réveille la nuit, fait des cauchemars, ses résultats scolaires chutent, son comportement est changeant, il répond à l'adulte, il se montre agressif (envers lui même et/ou les autres),  il a des difficultés relationnelles (avec ses camarades, professeurs, famille...), il a des peurs (aller à l'école, dans le quotidien, lors des séparations,  ...), il régresse (énurésie, encoprésie, perd en autonomie etc.), il se dévalorise...

-Chez le(s) parent(s): vous avez l'impression de passer votre temps à crier, à répéter, vous ne comprenez pas le comportement de votre enfant, vous avez le sentiment d'avoir tout essayé, vous préparez l'arrivée d'un nouvel enfant, l'école vous a alerté, ...

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THÉRAPIE DE L'ADOLESCENT 

De la crise d'ado aux troubles du comportement alimentaire en passant par la sexualité, il est parfois nécessaire d'accompagner le jeune à traverser cette période souvent pleine de vitalité mais aussi de risques, dans sa croissance et son autonomie.

Ce passage est délicat entre le monde de l'enfance et le monde de l'adulte.

Pour "bien" grandir, l'adolescent doit se séparer de ses parents. Une lutte inconsciente et parfois violente vit en lui entre la loyauté à ses parents (l'enfance) et le besoin naturel de construire ses propres lois, sa propre organisation du monde pour aller vers sa vie adulte.


L'adolescence n'est pas une maladie ! En revanche, ce qui distingue les adolescents d'aujourd'hui, ce sont leurs comportements à risques (sexuels, alcool, drogues, vitesse, ...) mais aussi leur attrait pour le numérique (jeux vidéos, réseaux sociaux...) avec son lot de conséquences sur le plan social et moral, et parfois des passages à l'acte (scarifications du corps, tentatives de suicide....).

Dans certains cas, ces comportements reflètent une véritable souffrance. Comment distinguer ce qui fait partie d'un comportement lié à la  "crise" d'adolescence d'un comportement plus inquiétant comme la dépression ?


Pour y voir plus clair, voici quelques signes (lorsqu’ils sont persistants et répétitifs) qui indiquent une grande souffrance chez votre adolescent et qui sont autant de raisons de consulter :
Problèmes scolaires : mauvais résultats, difficultés à se concentrer, agitation, problèmes avec l’Institution….
Troubles du sommeil : insomnie, hypersomnie, cauchemars fréquents
Troubles alimentaires : boulimie, anorexie
Troubles de l’humeur : dépression, chagrin intense, colères, tendances suicidaires…
Troubles du narcissisme, de l’image de soi : sentiment de frustration, insatisfaction, conduites d’échec, inhibitions massives, timidité, susceptibilité
Violence : passages à l’acte, colères hors de propos
Problèmes affectifs et troubles de l’émotion : émotivité, absence d’émotion, trac, pleurs importants
Anxiété, sentiments d’angoisse : stress, nervosité, tension psychique, crises d’angoisse
Phobies : scolaires, sociales, agoraphobie (peur persistante des lieux publics), claustrophobie
TOC (Troubles Obsessionnels Compulsifs) : idées fixes, pénibles et contraignantes, vérifications fréquentes…
Addictions : tabagisme, alcoolisme, autres produits toxiques
Peur du regard des autres : recherche d’approbation trop importante, perte de son identité personnelle pour adhérer à un groupe.


Selon la problématique, je propose parfois, avec l'accord du jeune, de le recevoir avec sa famille. Car la souffrance du jeune est la souffrance de tous, chacun à sa manière portant le déséquilibre qui s'est instauré dans le système familial au travers de cette "crise".

Les séances peuvent alterner en fonction du choix de la famille entre séances individuelles et séances familiales. La présence de chacun (parents, frères, sœurs et le jeune en souffrance) peut parfois permettre à la famille de partager, de se dire et de s'entendre autrement. Le choix reste en dernier aux parents et/ou à l'adolescent qui vient consulter.

Enfant Psychologue

REMÉDIATION COGNITIVE

Suivi en remédiation cognitive et métacognitive :

La métacognition est une approche utilisée chez les enfants, adolescents (et même les adultes),  basée  sur  des  exercices  menant  à  une  prise  de conscience plus efficace de ses propres actions, permettant de mettre en place des stratégies au quotidien pour connaître son propre fonctionnement, et notamment s’appuyer sur  ses  points forts pour pallier ses points faibles.


L’acquisition de ces stratégies peut être généralisée à différentes activités et dans différents contextes (école, maison, extérieur...).

La remédiation n’est pas un élément indépendant et isolé, mais s’insère dans une globalité de traitement et de compréhension d’autrui.

Il s’agit de proposer aux enfants qui présentent des troubles des apprentissages (TDA-H, Dys..., trouble des fonctions exécutives, déficit en mémoire, TSA, difficultés à se concentrer, à s'organiser...), une remédiation cognitive structurée en phases distinctes. La première est constituée de séances individuelles hebdomadaires dans lesquelles il convient d’associer d’emblée les parents, dont l’engagement est nécessaire pour soutenir le travail effectué en séance. La deuxième période est une prise en charge groupale, quand cela est possible et indiqué selon la problématique de l'enfant (type habiletés sociales par ex.).


Les séances individuelles sont constituées d'une vingtaine de séances (à raison de 3 fois par semaine) en fonction de la gravité du trouble, de l’âge de l’enfant et de sa capacité à prendre conscience de l’impact de ses difficultés.

Les séances sont centrées sur des exercices spécifiques (papier-crayon, supports visuels papiers et/ou numériques) qui visent une/des modalité(s)  spécifique(s) en fonction du niveau et de l’âge de l’enfant – chaque enfant nécessite un certain type d’exercice, à un certain rythme, en fonction de ses difficultés et éventuellement d’un trouble cognitif particulier. Un bilan neuropsychologique complet est donc indispensable, de même que des bilans spécifiques cognitifs pour construire les séances en fonction du point de départ de l’enfant.  

A la fin de chaque série de tâches on explicite l’apprentissage et les modalités attentionnelles mobilisées : qu’a-t-on fait ? Pourquoi cela a-t-il fonctionné ? Pourquoi cela n’a-t-il pas fonctionné ? Que reste-t-il à faire ? On fixe les objectifs de la séance suivante et associe les parents.

Les difficultés d’apprentissage peuvent entraver la progression dans le domaine du langage incluant la lecture, la compréhension et la communication orale, écrite, arithmétique, mais également la compréhension d’informations non verbales telles que la notion de l’heure, ou d’informations visuelles, ainsi que la compréhension des interactions et indices sociaux.


Des difficultés à se concentrer, à résoudre des problèmes, à s’organiser, à identifier des erreurs, et à utiliser les retours d’expérience de manière efficace sont également des points qui peuvent être améliorés grâce à la remédiation cognitive.

Enfants avec des capes

THÉRAPIE COGNITIVE, COMPORTEMENTALE ET ÉMOTIONNELLE

Le développement des TCC chez l’enfant est basé sur l’adaptation des thérapies adultes en tenant compte des particularités développementales liées à l’âge. Ces techniques ont alors été directement développées pour les enfants et ceci dans des indications spécifiques à une tranche d’âge et à une problématique. 

L’efficacité des TCC a été démontrée chez les enfants et adolescents qui consultent pour un trouble d’anxiété généralisée, une dépression, un trouble obsessionnel compulsif ou un état de stress post-traumatique. Une recherche de l’INSERM (2003) montre également une évaluation positive dans la réduction des peurs, des phobies, des troubles du spectre de l'autisme et du trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA-H). 

Ainsi, travailler avec des jeunes enfants implique une réflexion particulière. Il parait essentiel de rester attentif aux données de la psychologie du développement. D’une part, il est important de connaître les phases de développement (intellectuel, affectif et psychomoteur) par lesquelles passe l’enfant et les répercussions qu’elles peuvent entraîner sur le comportement et le psychisme de ce dernier. Lorsque je reçois un jeune enfant en thérapie, il est important de situer le comportement-problème en fonction des comportements adaptés par rapport à sa courbe développementale. Par exemple, il est normal qu’un jeune enfant nourrisse certaines peurs.  

Dans le cadre d’une thérapie avec un enfant, l’analyse fonctionnelle constitue une représentation de sa vie quotidienne. Cette analyse doit également inclure son niveau de développement social et familial, les contraintes, les sanctions et les renforcements rencontrés par l’enfant dans son environnement. Récolter ces informations est donc indispensable à la compréhension de ces comportements problèmes (où, quand, comment, combien de fois par jour se produisent-ils ?, etc.). Cette analyse est élaborée grâce aux informations apportées par le patient, les parents et éventuellement l’école. L’observation directe du comportement de l’enfant est riche en informations. Je  n'hésite donc pas à organiser une mise en situation afin d’évaluer le fonctionnement de l’enfant dans une situation jugée pertinente en rapport avec la problématique. En effet, comme la demande n’émane pas souvent de l’enfant, celui-ci possède peu de réflexion autour de sa problématique. Construire l’analyse fonctionnelle en collaboration avec l’enfant peut l’aider à mieux comprendre son trouble et l’amener à un début de réflexion autour de celui-ci.

L’exposition émotionnelle

L’exposition émotionnelle représente une technique thérapeutique très intéressante lorsqu'on constate la présence de peurs (mais également d'autres émotions telles que la colère, la tristesse...), sources de souffrance importante pour l’enfant. Par exemple, j'amène le jeune à construire une « échelle ou thermomètre des peurs » afin de connaître la hiérarchie des stimuli déclencheurs. Ensuite, en l’accompagnant, je tente d'effectuer une désensibilisation systématique de cette peur. Cet apprentissage permet alors à l'enfant de vaincre "la peur actuelle", mais aussi de prévenir le développement d’autres peurs.


En effet, comme ils connaissent le processus qui les a aidés, ils pourront plus facilement y faire appel en cas de nécessité.  

Les techniques de renforcement

Les techniques de renforcement sont régulièrement utilisées avec les enfants. Elles visent donc à renforcer les comportements souhaitables pour encourager leur répétition dans le futur (renforcement positif). Et, inversement, il permet d’éviter l’apparition de comportements inappropriés (renforcement négatif). Les comportements inadaptés sont souvent maintenus par l’environnement de manière inconsciente. L’explication du principe de renforcement positif et négatif et son application peuvent nettement améliorer la situation. 

La psychoéducation

La psychoéducation est essentielle au sein d’une thérapie. Si l’enfant comprend sa problématique et les techniques thérapeutiques associées, il augmente ses chances de réussite et d’adhésion au suivi. Par exemple, lorsqu’un enfant ou un adolescent se présente en consultation avec une difficulté anxieuse, nous expliquons dans un premier temps que l’anxiété s’exprime sur le plan émotionnel, cognitif, comportemental et corporel. Je prends aussi beaucoup de temps pour expliquer la réponse de peur que nous possédons tous. Il est important qu’un enfant comprenne la fonction de son comportement et pourquoi il a développé des comportements inadaptés. Même si un enfant se plie facilement aux techniques proposées, les explications et les instructions de traitement doivent être bien assimilées, afin de renforcer son adhésion à la thérapie.

Techniques de relaxation et gestion des émotions

Dès l'enfance, nous sommes en prise avec des émotions qui nous envahissent, qui nous submergent. Accompagner l'enfant ou l'adolescent à mieux gérer ses états (stress, anxiété...) et ses émotions (colère, peur...) peuvent permettre une meilleure compréhension de soi et de son action sur son environnement. 

Pour ce faire, l'utilisation de techniques de relaxation (détente musculaire, méditation en pleine conscience, cohérence cardiaque ...) adaptées à l'enfant et à l'adolescent, peuvent être proposées.

Famille heureuse dans la nature

GUIDANCE PARENTALE

Parents, nous avons tous nos valeurs qui nous guident pour être de « bons parents » ; nous avons tous nos exigences personnelles et nos idéaux qui nous font dire « je dois protéger mon enfant », ou « je dois être une bonne maman, un bon papa », ou « je dois aimer mon enfant », ou encore « je dois le protéger au maximum » ; chaque parent aura sa petite phrase intérieure qui guidera ses actions au quotidien.


Mais parfois, ces « bonnes valeurs » et ces « bons idéaux » qui nous animent, se trouvent en opposition avec le résultat obtenu par nos actions parentales ; il est parfois difficile de trouver les « bonnes réponses » face aux comportements de nos enfants, malgré toutes nos bonnes intentions de parent. Parfois nous nous laissons déborder par nos émotions, ou nous nous laissons submerger par la souffrance de notre enfant. Parfois, nos réponses éducatives peuvent mettre nos enfants en difficulté. Enfin, il peut nous être impossible de trouver les réponses éducatives qui fonctionneraient pour notre enfant parce que chaque enfant est différent et qu’il a besoin que le parent s’adapte à son mode de fonctionnement, plutôt que l’inverse.


La guidance parentale vise à accompagner le parent dans sa démarche éducative et lui permettre de trouver de nouvelles ressources afin de répondre de manière plus fonctionnelle aux problématiques éducatives de son enfant. 


La guidance parentale dans la prise en charge de l’enfant autiste

L’implication des parents dans la prise en charge d’un enfant autiste est essentielle pour assurer le bien-être de l’enfant mais aussi de toute la famille. 


L’annonce du diagnostic est parfois difficile à entendre pour les parents car le terme autiste n’est pas clairement identifié pour eux. Ils ont conscience de leur difficulté à communiquer avec leur enfant mais ils ne comprennent pas toujours ce que cela implique réellement. Mon rôle est alors de les soutenir dans l’acceptation du handicap et de répondre à toutes leurs interrogations :


Qu’est-ce que nous devons faire ?   Qu’est-ce que nous ne devons pas faire ?   Est-ce que notre enfant nous comprend ?   Comment l’aider ?   Que va devenir notre enfant ?


La guidance permet de donner les clés pour acquérir de nouveaux réflexes éducatifs et mieux gérer le quotidien avec votre enfant tout en conservant votre rôle essentiel de parent.

Thérapies individuelles enfants et adolescents, guidance parentale: Thérapies
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